Note: Si vous citez une partie du texte de cet article, il faut mentionner le nom de l’auteur, le titre de l’article et sa provenance https://wordpress.com/post/yvesheberthistorienconsultant.wordpress.com
Vous possédez de vieilles actions en bourse ou des actions de compagnies qui n’existent plus, ne les jetez surtout pas à la poubelle. Même si elles n’ont peut-être plus de valeur légale, ces documents méritent une attention particulière. Ils témoignent de l’histoire du secteur des finances et des entreprises. Outre la valeur historique de ces documents, ils peuvent valoir une petite fortune.
La scripophilie est le nom donné à la collection de titres financiers périmés. Au Québec, les spécialistes de la scripophilie sont rares ou se font discrets. Ces collectionneurs se retrouvent surtout en Europe et aux États-Unis. Une ancienne action du casino Monte Carlo imprimée à 30 exemplaires en 1924 s’est déjà vendue 820 000 euros par la maison aux enchères Christie’s.
Pour connaître la valeur de témoignage d’un titre ancien et pour évaluer sa valeur, non pas en bourse mais comme document ancien, quatre critères sont à considérer : l’ancienneté, la valeur historique, les autographes, les gravures et l’état de conservation.
Le titre que l’on aperçoit ici, réfère à la compagnie fondée en 1906 par l’Homme d’affaires québécois Rodolphe Forget. Cette compagnie a fait faillite en 1912.
Copyright, © Yves Hébert,