Les anciens titres financiers, une mine d’or ?

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Vous possédez de vieilles actions en bourse ou des actions de compagnies qui n’existent plus, ne les jetez surtout pas à la poubelle. Même si elles n’ont peut-être plus de valeur légale, ces documents méritent une attention particulière. Ils témoignent de l’histoire du secteur des finances et des entreprises. Outre la valeur historique de ces documents, ils peuvent valoir une petite fortune.

La scripophilie est le nom donné à la collection de titres financiers périmés. Au Québec, les spécialistes de la scripophilie sont rares ou se font discrets. Ces collectionneurs se retrouvent surtout en Europe et aux États-Unis. Une ancienne action du casino Monte Carlo imprimée à 30 exemplaires en 1924 s’est déjà vendue 820 000 euros par la maison aux enchères Christie’s. 

Pour connaître la valeur de témoignage d’un titre ancien et pour évaluer sa valeur, non pas en bourse mais comme document ancien, quatre critères sont à considérer : l’ancienneté, la valeur historique, les autographes, les gravures et l’état de conservation.
Le titre que l’on aperçoit ici, réfère à la compagnie fondée en 1906 par l’Homme d’affaires québécois Rodolphe Forget. Cette compagnie a fait faillite en 1912.

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scripophilie

Protéger les cimetières, un devoir de mémoire

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Photo Copyright Yves Hébert,  Le cimetière de Saint-Michel-de-Bellechasse

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« Il n’y a plus d’intérêt pour les défunts », a lancé l’historien Michel Lessard, lors du récent congrès de la Fédération Éco Musée de l’Au-Delà (FÉAD), tenu au Musée des religions à Nicolet, le 18 avril dernier, et portant sur la pérennité des cimetières. Le constat est troublant, a-t-on souligné lors de cet événement réunissant une trentaine de personnes.

Les récentes découvertes d’empilement, de délocalisation et d’enfouissement de stèles funéraires anciennes dans certains cimetières du Québec et de la Côte-du-Sud ont interpelé les membres de l’organisation vouée à la protection du patrimoine des cimetières.

Animé par l’ethnologue Jean Simard de Saint-Roch-des-Aulnaies, qui étudie depuis plusieurs années le patrimoine des cimetières, notamment en Côte-du-Sud, ce congrès a permis de présenter des exemples de cimetières qui méritent une meilleure attention de la part de leurs propriétaires et des citoyens. Dans certaines localités, des initiatives sont prises pour restaurer des stèles ou pour faire connaître les cimetières anciens.

Des questions

Considéré comme un espace public, quel statut doit-on donner au cimetière pour qu’il soit protégé? Devrait-on citer des cimetières pour qu’il soit mieux protéger? Quelle est la responsabilité collective et individuelle quant à l’avenir des cimetières? Et comment remédier aux problèmes? Telles ont, entre autres, été les grandes interrogations soulevées lors du congrès.

Parmi ses grandes conclusions, mentionnons l’importance de documenter l’histoire des cimetières menacés et de diffuser des connaissances historiques et patrimoniales par divers moyens tels que brochures, visites guidées et réseaux sociaux.

Pour sensibiliser la population, a-t-on fait remarquer, il faut notamment faire connaître l’architecture du cimetière et de ses stèles et les personnages importants qui y sont enterrés.

Consultation publique

De plus, dans le cadre de la relance prochaine du projet de loi 83 sur les activités funéraires, par le ministre de la Santé et des Services Sociaux, Gaétan Barrette, la Fédération souhaite organiser, à l’automne 2015, une consultation publique visant à connaître les opinions et sentiments de la population face à l’avenir des services et rites funéraires, des cimetières et des lieux de sépulture.

Selon la FÉAD, le projet de loi 83 ne tient pas compte réellement de la question de l’avenir des cimetières et lieux de sépulture.

Article publié dans le journal Le Placoteux: http://www.leplacoteux.com/actualites/chroniques/235248/proteger-les-cimetieres-un-devoir-de-memoire

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